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Mélanie Brunet d’Expo Yoga: entrepreneuriat et pleine conscience Roxane St-Gelais
Début novembre, le gouvernement du Québec annonçait un investissement de 100 millions de dollars en santé mentale et en services psychosociaux. Certains ont crié « Pourquoi juste maintenant? Ça fait longtemps que cette annonce aurait dû être faite! ». C’est qu’aux problèmes de troubles mentaux tels que les psychoses, maladies bipolaires et schizophrénie, s’ajoutent maintenant l’anxiété, les pressions, l’angoisse, liées à la pandémie. Ça fait beaucoup. Les besoins sont en hausse. La demande est accrue et c’était prévisible qu’il en soit ainsi dans le contexte actuel.
Pour nous parler de la situation de notre santé mentale en temps de COVID et après, ainsi que du pouvoir de la pleine conscience dans notre retour au mieux-être, Radio Pleine Conscience a reçu avec un immense plaisir, la Dr Suzanne Lamarre.
Dr Lamarre travaille dans les urgences psychiatriques depuis plus de 30 ans. Elle est aussi professeure adjointe au département de psychiatrie de l’Université McGill et a dirigé le département de psychiatrie du centre hospitalier St Mary de 2004 à 2012. Elle offre également des ateliers de méditation pleine conscience pour les patients et les soignants à l’institut de Pleine Conscience appliquée de Montréal en plus d’être directrice du Comité scientifique de « Soigner en pleine conscience » à l’IPCAM.
Dans ce balado fort riche sur le plan scientifique, Dr Lamarre nous parle entre autres de sa découverte de la pleine conscience et de l’intégration de celle-ci à la pratique psychiatrique. Elle nous parle aussi de l’importance de redonner le pouvoir à l’individu lorsque survient un problème de santé mentale, ainsi que de la nécessité d’impliquer tous les gens autour de la personne souffrante dans le processus de retour au mieux-être. De plus, elle nous démontre l’efficacité de la pause et de l’accueil lorsque survient l’anxiété et nous éclaire sur le signal d’alarme à surveiller en cas de détresse psychologique. En outre, elle nous fait prend conscience qu’il est préférable de contrôler les pensées que l’on a au sujet de nos émotions plutôt que de tenter de contrôler nos émotions. En terminant, elle formule ses souhaits pour l’avenir de la santé mentale au Québec.
À écouter et réécouter.
(Entrevue réalisée le 11 novembre 2020)
Auteure, compositrice, interprète, animatrice, enseignante en communications, adepte de méditation et de yoga, idéaliste assumée, amoureuse de la nature et désireuse intense de paix et d’amour!
Nancy Doyon pionnière en coaching familial au Québec, formatrice, conférencière et éducatrice spécialisée nous aide à faire face à l’anxiété de nos enfants en temps de pandémie et en temps […]
